
Qu’il s’agisse de conseil en investissement, de gestion patrimoniale, d'accompagnement financier ou d’arbitrage d’actifs, les professionnels du secteur savent une chose : la moindre erreur peut coûter très cher, autant au client qu’au professionnel lui-même.
Un mauvais arbitrage, une recommandation inadaptée, un oubli de réallocation, une analyse incomplète ou une simple négligence administrative peuvent engager la responsabilité du gestionnaire. Et dans ces métiers où la confiance est centrale, une seule faute peut suffire à créer un litige majeur.
C’est ici que la RC Pro intervient : une assurance indispensable pour protéger à la fois le professionnel et ses clients.
Pourquoi la RC Pro est incontournable pour les métiers de la gestion de portefeuille ?
Dans les métiers financiers - qu’il s’agisse de CIF (Conseiller en Investissements Financiers), courtier, CGP, gestionnaire de portefeuille, intermédiaire en assurance, ou encore conseiller patrimonial - les enjeux sont élevés.
Les clients s’appuient sur l’expertise du professionnel pour prendre des décisions structurantes : placements, retraits, arbitrages, fiscalité, allocation d’actifs…
En cas d’erreur, même involontaire, les conséquences peuvent être immédiates : perte financière, manque à gagner, imposition non anticipée, ou impossibilité de récupérer un capital au bon moment.
La RC Pro est justement conçue pour couvrir ces situations, en prenant en charge :
- Les fautes professionnelles (erreur d’analyse, de calcul, mauvaise recommandation)
- Les négligences (absence de suivi, retard dans un arbitrage)
- Les omissions (informations oubliées, documents non transmis)
- Les manquements au devoir de conseil
- Les dommages immatériels : pertes financières, manque à gagner, préjudice moral
- Les litiges liés à une gestion défaillante
Autrement dit, si un client subit un préjudice suite à une erreur professionnelle, la RC Pro prend en charge les indemnisations à verser.
Négligence dans la gestion de portefeuille : qu’est-ce qui est considéré comme une faute couverte ?
La négligence fait partie des sinistres les plus courants dans le secteur financier.
Voici quelques exemples concrets - non exhaustifs - qui entrent généralement dans le périmètre d’une rc pro correctement calibrée :
Un arbitrage réalisé trop tard
Un client demande un arbitrage pour limiter ses pertes lors d’une chute de marché. Le professionnel effectue l’opération plusieurs jours plus tard, entraînant une perte supplémentaire.
Une réallocation oubliée
Le gestionnaire avait convenu d’une réallocation trimestrielle en fonction des objectifs fiscaux du client. La mise à jour n’a pas été faite, entraînant un excédent d’imposition.
Une mauvaise analyse de produit
Le conseiller recommande un investissement sans vérifier correctement les risques associés ou la capacité financière du client.
Celui-ci subit une perte non adaptée à son profil.
Des documents obligatoires non transmis
DIC, rapport d’adéquation, profil de risque, lettre de mission…
Un oubli peut entraîner un manquement réglementaire et un litige.
Un suivi insuffisant du portefeuille
Le client s’attend à une surveillance active des variations de marché.
En l’absence d’intervention ou de conseil, il enregistre un manque à gagner.
Dans ces situations, la faute n’est pas volontaire : il s’agit d’un oubli, d’un retard, d’un manque de vigilance ou d’un défaut de méthodologie.
C’est précisément ce que la RC Pro couvre.
Ce que la RC Pro ne couvre pas
La RC Pro protège contre les erreurs involontaires, mais pas contre :
- Les actes volontaires (ex. manipulation, fraude)
- Les conseils donnés hors périmètre réglementaire
- L’absence d’enregistrement ORIAS, AMF ou réglementaire associé
- Les engagements contractuels non respectés volontairement
- Les litiges purement commerciaux (ex. non-paiement volontaire d’un client)
C’est donc une assurance puissante, mais elle repose sur un exercice conforme à la réglementation.
En cas de négligence avérée : comment la RC Pro fonctionne ?
Lorsqu’un client estime avoir subi une perte liée à votre travail, il peut engager votre responsabilité.
Voici comment une RC Pro bien choisie prend le relais :
- Déclaration du sinistre : le professionnel informe son assureur avec les éléments du dossier.
- Analyse de la situation : l’assureur étudie les faits, le contrat et les obligations du professionnel.
- Expertise financière : un expert peut être mandaté pour évaluer la perte réelle du client.
- Prise en charge des frais :
- honoraires d’avocats,
- frais de procédure,
- indemnisation à verser au client.
- Règlement du litige : transaction amiable ou décision judiciaire.
Pour les métiers réglementés, cette protection est bien souvent obligatoire avant même le démarrage de l’activité.
Pourquoi les professionnels du conseil financier sont particulièrement exposés ?
La finance est un secteur où les attentes des clients sont élevées, notamment en matière :
- de rentabilité,
- de transparence,
- de réactivité,
- de conseil adapté.
Le professionnel, lui, est soumis :
- à des obligations réglementaires strictes,
- à un devoir d’information,
- à un devoir de conseil,
- à des risques liés à la volatilité des marchés.
Cette combinaison crée un terrain propice aux litiges.
Une simple erreur d’interprétation ou un retard d’arbitrage peut suffire à entraîner plusieurs milliers d’euros de pertes… et un client mécontent.
Dans ce contexte, la RC Pro n’est pas une dépense, mais un outil de protection essentiel, aussi bien pour la pérennité de l’activité que pour la relation de confiance.
Comment choisir une RC Pro adaptée à la gestion de portefeuille ?
Pour un conseiller, un CIF ou un gestionnaire, toutes les RC Pro ne se valent pas.
Voici les critères à vérifier :
Le périmètre exact des activités couvertes
La gestion de portefeuille, le conseil, l’allocation d’actifs et l’arbitrage doivent être explicitement mentionnés.
Les plafonds d’indemnisation
Les pertes financières peuvent être très élevées : un plafond insuffisant peut vous exposer.
La couverture des dommages immatériels purs
Indispensable pour couvrir les pertes financières liées à une erreur.
La gestion des frais juridiques
Une défense coûte cher : la garantie doit inclure les frais de procédure.
Les extensions possibles
Ex. téléconsultation, mission de formation, analyse financière, etc.
Avec Stello, nous accompagnons précisément ces profils afin d’ajuster le niveau de protection au risque réel - ni trop, ni pas assez.
Conclusion
Une erreur ou une négligence dans la gestion de portefeuille peut coûter très cher, autant financièrement qu’en termes de réputation. Face aux risques inhérents au métier, la RC Pro est la seule protection capable d’absorber les litiges liés aux pertes financières, aux manquements au devoir de conseil et aux erreurs d’analyse.
Bien choisie, elle devient un véritable bouclier pour le professionnel… comme pour ses clients.



