5 étapes pour fixer son taux journalier en tant qu'auto-entrepreneur

Date : 
10
January
2023
Durée : 
10
 min
Écrit le 
10
January
2023
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Mis à jour le 
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fixer son taux journalier
En Bref

En tant qu’employé, la question “qu’est-ce que je vaux ?” trouve sa réponse dans le salaire que l’on nous propose. Le sujet est tout autre lorsque détermine soi-même son salaire. Comment trouver le bon montant, celui qui vous permettra de vivre le plus confortablement possible, mais qui ne fera pas tiquer vos clients ? Comment vous assurer que vous avez anticipé les différentes charges et qu’elles sont bien intégrées à vos calculs ? Comment rester dans les prix du marché tout en faisant valoir votre expertise ?

Chez Stello,  nous avons décidé de prendre le sujet à bras le corps et de vous présenter en quelques étapes simples les bonnes pratiques pour déterminer le montant à appliquer à vos prestations.

Et comme on aime les chiffres ronds, on a tout rassemblé en 5 étapes (ou plutôt, 4 étapes et 1 bonus, mais qui n’aime pas les bonus ?) :

  1. Déterminez votre niveau de salaire souhaité
  2. Choisissez le nombre de jours travaillés au cours du mois
  3. Adaptez votre Taux Journalier Moyen (TJM) en fonction du marché
  4. Choisissez le mode de calcul qui vous convient au mieux
  5. (Bonus : Comment augmenter votre TJM ?)

Déterminez votre niveau de salaire souhaité

C’est la première question à vous poser : combien, à la fois du mois, souhaitez-vous pouvoir vous verser à titre de salaire ? C’est la question d’où découle tout le reste de la réflexion… et qui vous déterminera les changements à effectuer le cas échéant.

<div class="article-highlight_component"><div class="article-highlight_emoji"></div><p>Pour les indépendants, c’est généralement le taux journalier moyen (le TJM) qui sert de base de calcul pour les missions qui leur sont proposées. D’autres modes de calcul sont possibles, et nous allons d’ailleurs en parler plus en détails plus bas, mais nous allons garder le concept de TJM pour la majorité de l’article.</p></div>

Le monde des indépendants serait sans conteste bien plus simple si le TJM correspondait au salaire final. Une simple division par le nombre de jours travaillés, et le tour est joué ! Mais évidemment, il faut déduire de votre TJM un certain nombre de charges. Vous pouvez en anticiper la majorité de manière précise. D’autres seront peut-être évaluées “à la louche” mais il est toujours bon d’avoir un ordre de grandeur des coûts liés.

Listez vos charges fixes

On commence avec les charges fixes. Ce sont a priori les charges que vous anticipez le plus facilement puisque ce sont des charges récurrentes dont les montants ne varient pas d’un mois à l’autre. Ce sont aussi des sommes qui ne dépendent pas du niveau d'activité de l’entreprise : si vous augmentez le volume de prestation, ces charges restent fixes (ou tout du moins, n’augmentent pas de manière proportionnelle).

On parle ici par exemple des frais d’hébergement, à l’instar d’un loyer pour votre local commercial ou d’un espace de co-working. Il s’agit aussi des charges qui vous permettent d’exercer votre activité, comme les factures d’électricité, d’internet ou d’essence, ainsi que l’achat de fournitures. C’est également dans cette catégorie qu’entre votre rémunération.

Ajoutez-y tous les frais nécessaires au fonctionnement de votre activité, y compris les frais liés à la promotion de votre prestation ou de vos produits. Par exemple, les publicités ciblées, les frais d’emplacement pour les foires si vous êtes commerçant, les frais de déplacement pour les rendez-vous professionnels etc.

Anticipez vos frais professionnels

On va ranger dans cette catégories les frais que vous pouvez également anticiper, et qui dépendent plus directement du volume de l’activité. Cette catégorie est particulièrement importante si votre activité dépend de l’achat de matières premières - vous êtes artisan, par exemple.

Dans cette catégorie, il faut vous pencher sur les frais des différents contrats auxquels vous souscrivez, et notamment vos contrats d’assurance. Selon la nature de votre entreprise, certaines assurances seront obligatoires (comme l’assurance décennale pour les professionnels du bâtiment ou la responsabilité civile professionnelle pour de nombreux indépendants). D’autres assurances sont optionnelles mais vous offrent une véritable tranquillité d’esprit, à l’instar de l’assurance multirisque.

<div class="article-highlight_component is-cta"><div class="article-highlight_emoji is_cta"></div><p>Quel que soit le type d’assurance que vous choisissez, Stello vous accompagne. En quelques clics, nous vous permettons de souscrire aux contrats d’assurance les plus adaptés à votre situation. Idéal au moment où vous vous penchez sur vos comptes !</p></div>

Calculez vos taxes

On a tous tendance à appréhender le mot “impôts”, mais sachez qu’il est facile d’anticiper leur montant.

En tant qu’auto-entrepreneur, vous allez payer différentes charges, qui dépendent de l’activité exercée :

  • Les cotisations sociales, qui représentent souvent la part la plus importante des ces charges.

<div class="article-highlight_component"><div class="article-highlight_emoji"></div><p>Bon plan :Vous pouvez bénéficier de l’Acre sous certaines conditions. Il s’agit d’une aide qui permet d’exonérer partiellement les auto-entrepreneurs de leurs cotisations sociales pendant une durée de 1 an.</p></div>

  • La contribution à la formation professionnelle, qui permet de financer le droit à la formation de l’auto-entrepreneur.

<div class="article-highlight_component"><div class="article-highlight_emoji"></div><p>De nombreux simulateurs existent en ligne pour vous permettre de calculer facilement vos charges à l’instar de celui de l’Urssaf. Ils vous permettent d’évaluer précisément le montant de vos charges, et donc de les intégrer à votre TJM.</p></div>

  • Les frais de chambres, à partir de la deuxième année, si vous dépendez de la Chambre de Métiers de l’Artisanat ou de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Elle varie entre 0,007 et 0,48 % du chiffre d'affaires.
  • L’impôt sur le revenu. Celui-ci est calculé à partir d’un revenu calculé en fonction du chiffre d’affaires auquel l’Etat applique un abattement en fonction de votre activité.

<div class="article-highlight_component"><div class="article-highlight_emoji"></div><p>Important :Vous pouvez opter pour le prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu, l’équivalent du prélèvement à la source des employés. Ainsi, vous réglez le montant de l’impôt en même temps que vos cotisations auprès de l’URSSAF, ce qui vous permet d’étaler le paiement sur la totalité de l’année.</p></div>

Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour déterminer le niveau de salaire souhaité : c’est celui qui vous permettra de couvrir toutes vos charges ET de vous verser effectivement un salaire pour vivre votre vie. Prenez donc en compte vos charges personnelles, en incluant la composition de votre foyer. Vous n’aurez bien sûr pas les mêmes besoins de salaire si vous êtes un célibataire ou si vous avez 4 enfants à charge.

Les banques ont fait leurs estimations de “reste à vivre” minimum, qu’elles utilisent quand vous demandez un prêt. Il s’agit de la somme mensuelle estimée pour vivre correctement, une fois que vous avez payé toutes vos charges prévisibles. Elles parlent ainsi d’un reste à vivre minimum de l’ordre de 700 à 1000 euros par adulte, et de 500 à 700 euros par enfant. A vous de déterminer si ces montants correspondent à votre rythme de vie !

<div class="article-highlight_component is-cta"><div class="article-highlight_emoji is_cta"></div><p>Pour garantir votre niveau de salaire même en cas d’accident de la vie, n’hésitez pas à souscrire à une assurance prévoyance. Ce type de protection vient compléter les sommes versées par l’assurance maladie ou Pôle Emploi afin de conserver le même niveau de salaire même dans les situations où vous ne pouvez plus travailler.</p></div>

Choisissez le nombre de jours travaillés au cours du mois

Il convient maintenant de déterminer le nombre de jours que vous allez effectivement facturer vos clients.

Vous froncez peut-être les sourcils devant la simplicité de la question. Mais avez-vous pensé au temps passé en prospection ? A vos congés ? Vos jours non travaillés pour cause de maladie ?

On vous fait la liste des subtilités auxquelles penser au moment de faire votre plan de financement.

Prenez en compte les jours ouvrés

La première question à vous poser est de déterminer le temps que vous souhaitez effectivement consacrer à votre activité indépendante. Souhaitez-vous rester sur le modèle de la semaine de 5 jours ? Plus ? Moins ? C’est à vous de décider - mais forcément, à niveau de salaire égal, si vous travaillez moins vous allez devoir augmenter vos tarifs, au risque d’être au-dessus des prix du marché. Tout est une question d’équilibre !

Prenons un exemple : vous souhaitez travailler en moyenne 4 jours par semaine. Combien cela représente-t-il de jours ouvrés dans le mois ?

Le calcul est simple : 4 / 7 * 30,4 (le nombre de jours moyens dans le mois), soit 17,5 jours.

Prenez en compte les congés

N’oubliez pas d’intégrer à votre calcul les congés que vous souhaitez prendre au cours de l’année. En effet, vous n’allez pas bénéficier de congés payés, ce qui signifie que chaque jour non travaillé correspond à un manque à gagner d’un point de vue comptable. En les intégrant dès le début à votre calcul du TJM (en l’occurrence, le tarif que vous appliquez par jour travaillé), vous vous assurez un salaire suffisant pour compenser ces jours-là quand vous souhaitez partir en vacances.

Pour reprendre l’exemple précédent : vous souhaitez prendre 5 semaines de congés par an.

Vous allez donc effectuer le calcul de votre TJM sur vos jours ouvrés par mois auxquels vous enlevez en moyenne les jours correspondant aux jours de congés.

Cela nous donne : 5 * 7 / 12 = 2,90 que l’on arrondit à 3.

On tombe donc sur une moyenne de 14,5 jours travaillés par mois.

Evidemment les mois sans congés, vous allez travailler probablement plus que ces 14,5 jours par mois. Mais cela vous permettra, les mois où vous n’en travaillerez que 10, par exemple, d’avoir eu des salaires suffisants au préalable pour sécuriser votre trésorerie.

Prenez en compte les périodes creuses

Mais vous savez certainement que la vie professionnelle d’un indépendant ne se résume pas qu’aux jours facturés ! Eh oui, à ce travail effectif, il faut compter les jours de travail que vous ne pouvez pas facturer au client : déplacement pour des salons, comptabilité de l’entreprise, démarchage pour trouver de nouveaux clients… autant de temps passé au développement de votre entreprise et à son bon fonctionnement que vous ne verrez pas sous forme de monnaie sonnante et trébuchante.

Ajoutez y également une marge suffisamment large pour anticiper les périodes creuses où vous aurez moins de travail.

Il est généralement recommandé de compter 1 à 2 jours par mois pour toutes ces tâches.

Au total, c’est en 12,5 jours facturables au client que vous allez vous faire votre salaire.

De la même manière, n’oubliez pas de prendre en compte les éventuels arrêts maladie qui peuvent venir freiner ou complètement arrêter votre production.

<div class="article-highlight_component is-cta"><div class="article-highlight_emoji is_cta"></div><p>En tant qu’indépendant, vous pouvez bénéficier de congés maladie (c’est d’ailleurs pour cela que vous cotisez !), mais ils ne permettent généralement pas de compenser complètement le manque à gagner. Pour être correctement couvert, il vaut mieux bénéficier d’une complémentaire, à l’instar de celles que propose Stello avec ses différents partenaires.</p></div>

Il faut donc que votre TJM vous permette d’atteindre le salaire souhaité sur la moyenne de jours travaillés. A partir de ces éléments, vous obtenez un premier ordre de grandeur concernant le TJM à appliquer pour atteindre vos objectifs.

Attention, cependant, nous n’en sommes qu’à la moitié des étapes et il reste encore beaucoup de choses à anticiper !

Adaptez votre Taux Journalier Moyen en fonction du marché

Vous avez désormais déterminé votre TJM idéal… mais pas nécessairement le plus réaliste.Un des moyens les plus simples pour s’assurer que vous ne faites pas fausse route est de vous renseigner sur le marché afin d’ajuster votre TJM en fonction de ce que fait la concurrence.

A vous de définir l’offre qui vous démarquera des autres. S’agit-il de missions spécifiques ? D’une expertise sur un sujet de niche ? De services que vous offrez en plus de la mission (comme un reporting hebdomadaire par exemple) ? Renseignez vous auprès d'autres indépendants pour déterminer où vous vous situez par rapport aux prix du marché.

A ce titre, les plateformes de mise en relations de freelances et clients sont parfaites pour comparer vos prix à ceux des profils équivalents aux vôtres. Vous évaluez en un coup d’oeil les prix moyens pratiqués par les autres candidats sur le marché.

Vous avez plusieurs manières d’évaluer la concurrence, que nous vous présentons ci-dessous.

Déterminer son TJM en fonction de votre métier

Le TJM va évidemment fortement varier en fonction de la profession que vous exercez. Que vous soyez maçon, développeur ou artisan, les tarifs n’ont rien à voir. Cependant, ces différences sont probablement moins marquées au sein de votre profession.

Malt est exemplaire sur ce sujet. Ils proposent ainsi un baromètre des TJM en fonction de votre métier, dont voici un rapide tableau récapitulatif.

Administrateurs système et DBA --> 556 €
Chefs de projets et Coach agiles --> 681 €
Consultant en communication, stratégie et business developer --> 773 €
Consultants webmarketing, marketing et analystes --> 596 €
Développeurs --> 556 €
Experts Data --> 645 €
Graphistes et photographes --> 403 €
Motion designers et réalisateurs --> 444 €
Rédacteurs et Community Managers --> 443 €

tarifs estimés par Malt au 22 août 2022

Estimer votre TJM en fonction de votre expérience

Pour un même métier, vous n’allez pas proposer le même tarif en fonction de votre expertise sur certains sujets.

Prenez le temps de noter soigneusement les compétences que vous proposez à vos clients. Ce sont autant de potentielles missions ! Une entreprise aura peut-être besoin de vous pour une mission de niche en tant que dévelopeur sur un langage spécifique. Ou bien elle aura besoin d’un rédacteur spécialisé dans un certain type de rédaction (les posts LinkedIn en ghostwriting pour les dirigeants d’entreprise, par exemple).

Attention cependant, la tendance quand on se lance dans une activité indépendante est souvent de brader ses prix pour se démarquer de la concurrence. Mais cela peut à l’inverse envoyer un signal négatif au client, une impression de non expertise. Soyez honnête avec vous-même et évaluez ce que vous valez sur le marché. Rien ne vous empêche de proposer certains avantages pour compenser le fait que vous êtes junior !

<div class="article-highlight_component"><div class="article-highlight_emoji"></div><p>On estime généralement qu’il existe 4 niveaux d’expérience :

  • junior, au dessous de deux ans d’activité
  • confirmé, entre 2 et 5 ans d’expérience
  • senior, entre 5 et 10 ans d’expérience
  • expert, au delà de 10 ans d’activité

</p></div>

Estimer votre TJM en fonction de la mission proposée

Listez la totalité des compétences que vous maîtrisez afin de faire valoir votre expertise. Rien ne vous empêche d’ajuster votre TJM en fonction de votre niveau d’expertise sur une mission spécifique.

Vous êtes LA référence dans le domaine sur ce sujet ? Vous avez tout intérêt à miser sur le fait que pour ce type de missions, votre TJM sera plus élevé que celui que vous pratiquez habituellement.

Vous pouvez aussi décider d’adapter votre TJM en fonction du client en face de vous. Allez-vous pratiquer le même tarif auprès d’un client régulier qui vous assure un certain revenu tous les mois depuis plusieurs années et auprès d’un client ponctuel ? Allez-vous déterminer un tarif dégressif en fonction de la longueur de la mission ? Ou tout simplement en fonction des capacités financières de votre client ?

Une fois que vous connaissez l’ordre de grandeur de votre TJM, vous êtes tout à fait libre de l’adapter comme vous le souhaitez. C’est l’un des avantages au fait d’être indépendant !

Choisissez le mode de calcul qui vous convient le mieux

Enfin, en fonction de votre métier ou de la mission qui vous est proposée, il est possible que le tarif journalier moyen ne soit pas la méthode de facturation la plus intéressante pour vous. Connaissez-vous les autres solutions ?

Le tarif horaire

Pour calculer le tarif horaire, il suffit de passer par les mêmes étapes que pour le tarif journalier, et de diviser ce montant par le nombre d’heures travaillées souhaitées dans la journée.

Mais attention, qui dit tarif horaire dit généralement missions très courtes. Potentiellement, cela signifie que vous allez effectuer beaucoup de prospection pour trouver suffisamment de clients afin de remplir votre agenda. Prenez cela en compte afin de majorer éventuellement vos tarifs pour compenser cet effet.

Au moment de débuter, ce mode de tarif peut paraître plus attractif puisqu’il permet d’ajuster le tarif en fonction du temps réellement passé sur le projet. C’est une bonne manière d’évaluer votre efficacité et le temps passé sur vos différentes tâches. Mais attention à ne pas tomber dans l’excès et à facturer au client des heures qu’il n’avait pas prévues à son budget ! Il convient dans tous les cas d’établir un devis précisant le nombre d’heures estimées, quitte à indiquer une fourchette de prix.

Le forfait

Une autre manière de facturer le client est d’appliquer un forfait. Dans ce cas, quel que soit le nombre d’heures passées sur le projet, la rémunération reste la même. Ce type de prestations est plus souvent appliqué aux projets de long terme ou aux clients réguliers. C’est aussi le cas si vous proposez des prestations sous la forme de package ou pour certains types de produits dont la valeur pour le client est indépendante du nombre d’heures travaillées. Dans ce cas, il paye votre expertise plus que votre temps.

Afin de déterminer le montant de votre prestation, le plus simple est encore de passer par le TJM et de déterminer votre forfait en fonction du temps que vous pensez passer sur le projet. Ce mode de facturation peut donc être très avantageux pour peu que vous arriviez à bien gérer votre temps. Mais l’écueil principal est de passer beaucoup plus de temps que prévu sur le projet…

(Bonus : Comment augmenter votre TJM ?)

Vous avez désormais établi le TJM idéal, celui qui vous permet à la fois de vivre selon vos besoins, et qui correspond à votre valeur sur le marché. Toutes nos félicitations !

Oui, mais… et si vous voulez plus ? Comment faire pour augmenter votre TJM ?

Il n’y a pas de secret : cela se fera si vous démontrez à vos clients qu’ils en auront pour leur argent. Si vous en êtes au début de votre carrière, il paraît évident que vous augmenterez vos tarifs dès lors que vous aurez acquis plus d’expérience et plus de connaissance du marché. Que ce soit parce que vous êtes plus rapides dans vos tâches ou parce que vous maîtrisez mieux vos missions, vous justifiez évidemment d’un tarif plus élevé avec les années d’expérience.

Mais vous pouvez également augmenter vos tarifs en fonction de vos clients. Un nouveau client, en effet, ne connaîtra pas nécessairement vos tarifs actuels et vous pouvez en profiter pour les augmenter. Il l’acceptera cependant plus facilement si vous démontrez vos compétences : une présence sur les réseaux sociaux, un portfolio bien travaillé, un site internet ou des références clients dithyrambiques sont autant d'arguments pour lui faire accepter votre nouveau TJM.

A vous de jouer à présent : vous avez toutes les cartes en main pour proposer vos tarifs en toute confiance !

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